Jacques Prévert

Cette semaine, je voudrais écrire sur une artiste- mais pas un musicien comme d’habitude—cette fois, c’est un poète.  Au lycée, j’ai pris des cours du français, et j’ai du récité des poèmes.   J’ai mémorisé le poème Déjeuner du Matin de Jacques Prévert.

 

Déjeuner du matin

 

Il a mis le café

Dans la tasse

Il a mis le lait

Dans la tasse de café

Il a mis le sucre

Dans le café au lait

Avec la petite cuiller

Il a tourné

Il a bu le café au lait

Et il a reposé la tasse

Sans me parler

 

Il a allumé

Une cigarette

Il a fait des ronds

Avec la fumée

Il a mis les cendres

Dans le cendrier

Sans me parler

Sans me regarder

 

Il s’est levé

Il a mis

Son chapeau sur sa tête

Il a mis son manteau de pluie

Parce qu’il pleuvait

Et il est parti

Sous la pluie

Sans une parole

Sans me regarder

 

Et moi j’ai pris

Ma tête dans ma main

Et j’ai pleuré

 

J’aimais cette poème beaucoup, et après ca, j’ai lu des autres poèmes de Prévert, mais pas très récemment.  Surtout dans des cours des français- il et très populaire pour ça.   Quand j’étais en français avec Dr. Morgan, nous avons étudié le poème Les Feuilles Mortes.  Pour crédit supplémentaire pour notre examen on pouvais chante le refrain de le chanson sûr cette poème.   C’est un bon souvenir pour moi, mais c’est un peu triste maintenant.

https://www.youtube.com/watch?v=JWfsp8kwJto

(Je crois que je n’étais si bon que Yves Montand!)

J’ai prendre un de les livres de Jacques Prévert de la bibliothèque la semaine dernier– La Pluie et le Beau Temps.  Je voudrais connaisse Prévert de plus.

Il est né en 1900 et il a grandi en Paris.  Quand il avait 15 ans, il a quitté l’école.  Son père aimait le théâtre, alors, Jacques connaît très bien les choses dramatiques.  En plus que poèmes, il a écrit des pièces de théâtre et il était scénariste et dialoguiste des beaucoup des films.   Il est mort en Avril de 1977 du cancer du poumon.  (Il a fumé beaucoup.)

Il est très connu pour ses poèmes que faire des jeux des mots.  Alors, c’est un peu difficile pour moi, quelque fois, de comprendre le humour de ses poèmes.

Voilà un de ses poèmes qui joue avec des mots. C’est plus facile de comprendre.  (Et plus, très drôle!)

 

L’accent Grave

Le Professeur


Élève Hamlet!

 

L’élève Hamlet

(sursautant)

…Hein… Quoi… Pardon… Qu’est-ce qui se passé

…
Qu’est-ce qu’il y a… Qu’est-ce que c’est?…

 

Le Professeur

(mécontent)

Vous ne pouvez pas répondre « présent » comme

tout le monde? Pas possible,

vous êtes encore dans les nuages.

 

L’élève Hamlet

Être ou ne pas être dans les nuages!

 

Le Professeur

Suffit. Pas tant de manières.

Et conjuguez-moi le verbe être, comme tout le monde,

c’est tout ce que je vous demande.

 

L’élève Hamlet

To be…

 

Le Professeur

En français, s’il vous plait, comme tout le monde.

 

L’élève Hamlet

Bien, monsieur.

(Il conjugue:)

Je suis ou je ne suis pas

Tu es ou tu n’es pas

Il est ou il n’est pas

Nous sommes ou nous ne sommes pas…

 

Le Professeur

(excessivement mécontent)

Mais c’est vous qui n’y êtes pas, mon pauvre, ami!

 

L’élève Hamlet

C’est exact, monsieur le professeur,

Je suis « où » je ne suis pas

Et, dans le fond, hein, à la réflexion,

Être « où » ne pas être

C’est peut-être aussi la question

 

La Rafle, un peu de Baudelaire

Le jeudi dernier, je suis allée au film français, La Rafle. Je voudrais vous donner mes impressions de ce film.

De nos jours, il faut beaucoup de courage de faire un film à propos de l’Holocauste. Pas parce qu’il faut être courageux pour traiter d’un thème si dévastateur, mais parce qu’on l’a déjà traité encore et encore, et il faut du courage pour se mettre à un sujet si usé.  Aujourd’hui ce n’est pas assez de montrer l’horreur, de raconter l’histoire effroyable de l’Holocauste pour qu’elle ne soit pas perdue. Cela a été fait, on le sait. Un film d l’Holocauste doit présenter quelque chose de nouveau afin de valoir le coup. Malheureusement, La Rafle, réalisé et écrit par Rose Bosch, ne présente rien de nouveau, sauf le rôle de la France dans l’Holocauste, mais la façon de traiter cet événement ne montre aucune perspective pas déjà vue. On marque tout sur la liste de contrôle : les Nazis cruels et dépravés, les juifs pitoyables qui sont forcés de supporter des conditions inhumains, la violence impardonnable, les non-juifs purs qui s’opposent au mal, la manque de complexité à propos de la nature humaine… je l’ai vu et je le trouve agaçant et artificiel.

Quant à le rôle de la France dans l’Holocauste, je suis d’accord que c’est digne d’intérêt que La Rafle est la première à aborder l’épisode le plus notoire de la persécution des juifs français. Mais Bosch n’inculpe guère la France ! Oui, on voit l’officier français qui cède aux Nazis (après une lutte notamment ; il n’est pas prêt à condamner les juifs), mais il me semble que n’importe quelle vilenie la France commet, celles sont diminuées par les sacrifices et la conscience morale de l’héroïne, l’infirmière Annette.

Le film semble aussi avoir deux fins ; la première, quand Jo et son ami regardaient le train sur la route au camp de concentration : une fin qui exprime la manque d’espoir pour les enfants juifs. Mais je devine que les producteurs n’auraient pas aimé cette fin parce qu’elle est sans l’espoir. Alors, on a ajouté la partie où c’est la fin de la guerre et on est au milieu des panneaux cherchant les gens perdus par la guerre. Annette revoit Jo, qui a trouvé des gens qui l’adopteront, et Nono, un petit garçon qui est devenu silencieux (avant il était très joyeux et bavard). Mais je me confondais parce que le sous-titre nous a dit qu’aucun enfant n’a survécu le train… qu’est-ce qui s’est passé avec Nono ? Peut–être j’ai mal compris. Donc, on est ému à la fin : le film émeut et manipule les sentiments mais il n’inspire pas la réflexion. Mais cela, c’est mon interprétation ; j’ai hâte d’entendre les vôtres, même si vous n’êtes pas d’accord avec moi ! J’aime quand les autres me fait voir quelque chose que j’ai manquée dans un livre ou dans un film.

Le nouveau verbe français que j’ai appris cette semaine, c’est « s’enivrer, » qui veut dire devenir ivre, littéralement ou figurativement. C’est grâce à Baudelaire que je l’ai trouve, qui nous donne ces conseils : « Il faut être toujours ivre. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du temps qui brise vos épaules, il faut s’enivrer sans trêve. De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous !  » Alors, je m’enivre de poésie de Baudelaire. « Spleen » me rend toujours de bonne humeur !

Baudelaire et ses fleurs du mal

Baudelaire et ses fleurs du mal

Des haïkus pour "Fun in French"

Chaque lundi soir, vous pouvez retrouver Pierre-Antoine pour une session de « Fun in French » où on s’amuse en parlant français. Hier soir, nous avons écrit des haïkus en français et je crois bien qu’il y a des poètes parmi nous !


La pluie de Lindsay Ceasar

Il a plu à sceaux

goutte de pluie, encore, encore

les larmes du ciel

Le lac de Furman de Anne Lofton Kendrick

Le soleil touche

la cime des arbres si vifs

la vie est belle

La page de Pierre-Antoine Levillain

La feuille blanche l’appelle :

c’est l’inspiration nocturne

une vie d’écrivain

La lune de Marianne Bessy

La lune est belle

les nuages gris l’habillent

frissons dans la nuit

Connexion de Anne Lofton Kendrick

Quand je vois des yeux

je vois l’âme d’une personne

nous sommes connectés

Le soleil de Lindsay Caesar

Bonjour, le soleil

une autre journée est née

tout est possible

L’enfant de Pierre-Antoine Levillain

Une parole naïve

suivie d’un rire angélique

les mots d’un enfant

Sur l’île de Marianne Bessy

Volets bleus, murs blancs

entre sable et océan

je vois l’horizon


Vous pouvez aussi découvrir les créations poétiques des classes de français 210. Les étudiants ont écrit des poèmes inspirés par Jacques Prévert et leurs textes sont affichés à l’entrée du département de langues.

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Bravo à tous nos poètes en herbe !

Le GCM

            Salut tout le monde ! J’espère que vous avez passé une bonne semaine. Moi j’étais très occupée le weekend dernier parce que ma famille m’a rendu une visite. J’ai cueillis  les pommes avec ma grand-mère et j’ai diné avec mes parents à Thaicoon.  C’était vraiment très génial ! Quand j’étais au match de football américain (contre Elon,) j’ai rencontré P-A et Lauren. P-A s’habillait comme un étudiant de Furman avec une cravate et un pull ensemble. J’étais très impressionnée ! On a pris une photo donc j’ai les preuves de son capacité d’être « Furman-y. »

            Je suis excitée parce que demain je vais aller au concert d’U2 !!! Mais avant d’amusant, j’ai besoin de parler de quelque chose français… donc cette semaine j’ai choisi de parler du « Grand Corps Malade. » Le Grand Corps Malade est l’alias de Fabien Marsaud, qui est un poète français de « slam. » Marsaud est né le 31 juillet en 1977. Quand il était petit, il pouvait parler très vite et il aimait écrire la poésie. En 1997, quand il avait 20 ans, il a plongé dans une piscine et  s’est blessé sa vertébrale. Après une année de traitement, il pouvait marcher encore mais pas sans une canne. Il a choisi le nom « Grand Corps Malade » à cause de son condition.

            Le GCM a deux albums qui s’appellent « Midi 20 » et « Enfant de la ville. » Moi, j’aime sa chanson « Les voyages en train » parce que c’est une très bonne métaphore de l’amour. Si vous aimez la poésie de « slam, » vous avez besoin d’écouter au GCM. Les français parlent très vite mais le GCM parle plus vite que beaucoup de français mdr… il est talentueux et les paroles de sa poésie sont impressionnées. Voila deux strophes de la chanson « Les voyages en train » :

J’crois que les histoires d’amour c’est comme les voyages en train,
Et quand je vois tous ces voyageurs parfois j’aimerais en être un,
Pourquoi tu crois que tant de gens attendent sur le quai de la gare,
Pourquoi tu crois qu’on flippe autant d’arriver en retard.

Les trains démarrent souvent au moment où l’on s’y attend le moins,
Et l’histoire d’amour t’emporte sous l’œil impuissant des témoins,
Les témoins c’est tes potes qui te disent au revoir sur le quai,
Ils regardent le train s’éloigner avec un sourire inquiet,
Toi aussi tu leur fais signe et tu imagines leurs commentaires,
Certains pensent que tu te plantes et que t’as pas les pieds sur terre,
Chacun y va de son pronostic sur la durée du voyage,
Pour la plupart le train va dérailler dès le premier orage.

 

Sources :

http://www.grandcorpsmalade.com/bio.htm

http://en.wikipedia.org/wiki/Grand_Corps_Malade

http://www.youtube.com/watch?v=DdyJVJQia6k

http://www.lyricsmania.com/lyrics/grand_corps_malade_lyrics_8602/midi_20_lyrics_28506/les_voyages_en_train_lyrics_311556.html

Le Corbeau, le Renard, et la Piaf

            Bonjour tout le monde !  Comment était votre semaine dernière? Moi, j’étais  super occupée. J’avais beaucoup de devoirs et je suis rentrée chez moi pour le weekend.  C’était vraiment très agréable ! Ma mère  a fait des biscuits avec les petits chocolats et mes parents ont acheté des goldfish et des raisins pour moi.  Le mot que j’ai appris cette semaine est « repasser » parce que j’étais en train de repasser une robe quand je me suis rendue compte que je ne savais pas le mot pour « ironing. »

            Je suis allée au film français le jeudi dernier pour voir « La vie en rose. » J’ai trouvé le film d’être très triste ; quand j’ai parlé avec P-A le vendredi après avoir vu le film, il m’a dit qu’il était d’accord. Mme Piaf avait une vie très difficile (j’ai commencé à pleurer un peu quand elle a perdu son amant, Marcel.)  P-A m’a dit qu’Édith Piaf est très très connue en France pour sa musique (je n’étais pas surpris parce que je connais sa musique et je suis américaine !) J’adore ses chansons « Je ne regrette rien » et « A quoi ça sers l’amour. »

            Au dernier diner français, j’ai proposé la poésie de La Fontaine pour un événement pour le mois de la francophonie en mars. Peut-être on peut réciter quelques poèmes qui sont faciles d’apprendre, comme « Le Corbeau et le Renard. »  On peut choisir les acteurs et utiliser des étais. (J’aime aussi l’idée d’avoir les profs chantent des chansons françaises !)

            Jean de la Fontaine (1621-1696) a travaillé dans les siècles de Louis XIII et Louis XIV, mais ses fables sont toujours connues aujourd’hui. Une fable enseigne une leçon de la moralité ou de bon sens. Dans « Le Corbeau et le Renard, » par exemple,  on apprend que « tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. » Les autres œuvres fameuses incluent « La Cigale et la Fourmi, » « Le Loup et le Chien, » et « Le Loup et l’Agneau. »

Le Corbeau et le Renard

Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l’odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
“Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. ”
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s’en saisit, et dit : “Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. ”
Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

 **Bold words are new words I learned**

Edith Piaf

Red Fox

La Fontaine

 

Sources:

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/jean_de_la_fontaine/le_corbeau_et_le_renard.html

http://en.wikipedia.org/wiki/Jean_de_La_Fontaine

“Litterature Francaise (textes et contextes) Tome 1) par R.-J. Berg, pp. 405-412