La semaine dernière, je suis revenue à Furman mercredi soir après avoir évité de justesse la mort. Non, je ne fais pas référence à mon traitement contre le cancer. Je parle de la tornade. Zut alors, quelle tempête ! Quand j’ai reçu les nouvelles de Claire que notre sortie à Legrand Bakery avait été annulée, j’ai levé les yeux au ciel. Ah ah ! On ne va pas à cause d’un avertissement de tornade. C’est fou, je me disais. Mais comme souvent, la plaisanterie était sur moi, conduisant 25 kilomètres sur l’autoroute. Le vent, la pluie: tout faisait rage.
Vivant toujours, je suis allée au café français jeudi après-midi. Je crois qu’on était cinq : Dr. Bessy, Claire, Grace, Erika, et moi. On a parlé de tout et de rien. Cette nuit-là, j’ai vu aussi le film que Claire a montré, « Les Choristes. » Sorti en 2004 and réalisé par Christophe Barratier, ce film raconte l’histoire d’un prof à un pensionnant qui s’appelle Clement Mathieu. Très vitement, M. Mathieu apprend que l’école, appelé « Fond de l’étang », n’est pas un endroit idéal pour les étudiants ou pour les employés. Quand il arrive au portail, il y a un petit garçon, Pépinot, qui attend son père chaque samedi. Puis, bientôt après que M. Mathieu entre l’école, le gardien souffre une blessure à son œil en essayant d’ouvrir une porte à cause d’une farce d’un étudiant. Le directeur, M. Rachin est un autant d’un cauchemar que les élèves ; il croit que la violence est la meilleure tactique est que chaque « action » doit être accompagné par une «réaction » : l’isolation depuis deux jours, une raclée, l’expulsion. C’est une situation de laquelle la majorité des gens fuiraient.
Mais M. Mathieu n’est pas tout le monde. Malgré des obstacles, il n’abandonne pas ses étudiants. Un compositeur, il décide d’apprendre ses élèves comment chanter. Il trouve de la résistance. Morhange, un de ces étudiants, devient revêche après qu’il voit M. Mathieu parler avec sa mère. Mondain, un nouveau étudiant qui doit avoir au moins vingt ans et est un vrai sociopathe, incite d’autres étudiants à se compter mal. En plus, le directeur lui dit : « Si votre chœur n’est pas un succès, vous serez licencié. Mais, lui and ses étudiants poursuivent, et leur moment de triomphe vient quand ils chantent pour une comtesse qui est aussi le sponsor de l’école (un succès pour lequel M. Rachin assume la responsabilité). Morhange chantait son solo et j’ai fondu presque en larmes. Cette scène, avec les garçons qui ont vraiment les voix d’anges, est le moment le plus touchant du film.
Regardez ici les choristes au Palais des congrès qui chantent avec Jean-Baptiste Maunier, la star et le soliste Morhange du film
Bientôt après le grand début des choristes, M. Rachin voyage en ville pour accepter une récompense pour avoir sauvé ses étudiants. L’ironie est féroce ! Depuis son absence, l’école prend feu. Quand M. Rachin rentre, il licencie M. Mathieu tout de suite. M. Mathieu utilise à bon escient ce moment pour lui dire qu’il est le diable lui-même. Pendant qu’il marche au bus pour partir à jamais, ses élèves jettent sur lui des papiers sur lesquels sont écrits des mots reconnaissants et encourageants, un geste qui symbolise leur transformation. A la fin, Pépinot part avec M. Mathieu ; il a trouvé enfin un papa.
Regardez la bande-annonce ici.
Dans l’ensemble, j’aimais ce film. Pour moi, c’est très difficile de ne pas être touchée par les films sur les écoles. Ce que j’aimais en particulier était le chant. J’adorais Pépinot—c’est surement presque impossible à ne pas aimer les enfants mignons, même si c’est clair que son rôle est seulement de toucher les cordes sensibles des gens qui voient ce film. Ce que je n’aimais pas trop du film c’est le fait que le directeur est si diabolique. Cela me rend déçu avec le script. L’école est mauvaise à cause d’une seule personne qui déteste les enfants : pas très imaginatif ! Et la transformation des étudiants vient grâce à un seule prof qui est faiseur. Un comte pas seulement éculé mais aussi pas du tout réaliste. Ce contexte me rappelle du film américain « Mathilda, » mais avec ce film le sadisme de la directrice « Mme. Trunchbull » est plus comique que tragique. En tout cas, je cherche toujours de bons films qui racontent les histoires de la vie à l’école.