Zut! Où est-ce que le temps était allé? La première semaine a fini, et moi, ma tête est toujours d’une humeur légère, l’humeur de l’été. Mais je m’acclimate !
Donc, en dépit de ces défis, j’ai passé une semaine assez agréable. Mercredi soir, après avoir mangé un dîner très fin préparé by Dr. Bessy, Claire et moi, nous avons fait une petite excursion au magasin qui s’appelle « World Market » afin que j’aie pu chercher des cadeaux d’anniversaire pour une amie. Nous y avons trouvé des produits français, comme des palmiers et des madeleines (fabriqués aux Etats-Unis, bien sûr). J’ai constaté aussi que, même il y a moins de gens qui parlent le français que qui parlent l’espagnol aux Etats-Unis, les fabricants de certains produits traduisent les mots écrits sur les papiers d’emballage en français, comme les fabricants de savon. Je trouve cela pas du tout pratique, mais plutôt une stratège inventée de rendre le produit plus fin, plus raffiné, plus français (ce sont des synonymes pour des gens). « J’achète quelque chose achetée par un français! » on pense. J’ai oublié de dire cette observation à Claire.
En faisant de la recherche pour ce blog, j’ai appris de nouveaux mots, dont lequel un est « turpitude, » qui veut dire « pratique dégénérée. » C’est aussi un mot en anglais. Qui le savait ? Et qui a commis une telle mauvaise chose, vous vous demandez ? Le coupable c’est l’héros du cyclisme américaine, Lance Armstrong en personne. Un gros titre de Le Monde lit « Le mythe Armstrong, vainqueur du cancer, était une trop belle histoire. » Ah oui, cet auteur, Anthony Hernandez, se réjouie des nouvelles. Qu’est-ce qui s’est passé ? Sous le coup d’une inculpation par l’USADA (l’agence antidopage des Etats-Unis), M. Armstrong a jeté l’éponge. Les accusations engagées contre lui étaient qu’il n’avait pas seulement dopé, mais il était aussi un meneur du dopage. Il a choisi d’abandonner les poursuites juridiques ; il ne veut pas entrer dans l’arbitrage. Une décision stratégique ? Sans doute. Pierre Ballester, co-écrivain de « L.A. confidentiel : les secrets de Lance Armstrong, » dit : « Dès l’instant où la justice sportive s’est emparée de l’affaire, l’issue était fatale. La seule stratégie d’Armstrong et de son puissant cabinet d’avocats était d’abandonner l’idée de la confrontation avec les nombreux témoins. » Alors, en Amérique, peut-être il pourra garder son image. Il reste bien des gens qui le croient innocent. Il a accompagné sa renonciation avec une déclaration si soigneusement formulée : “l’accusation est une chasse inconstitutionnelle aux sorcières” ; “assez était assez.” Alors, pour des gens, il restera un héros qui a dû renoncer en face de l’injustice. Pour eux, il maintiendra l’intégrité.
Mais en dépit de tout, on doit applaudir notre pays pour poursuivre un cas contre son propre héros, et pour leurs efforts de casser le code du silence qui a entouré le dopage des cyclistes depuis longtemps. L‘honnêteté n’est pas une vertu perdue!
Mes Sources
Hernandez, Anthony. « Le mythe Armstrong, vainqueur du cancer, était une trop belle histoire. » Le monde 24 août 2012.
Hernandez, Anthony. « Thibault de Montbrial : ‘Armstrong ne s’est pas contenté de tricher, il s’est comporté en parrain du peloton. » Le Monde 24 août 2012.
Macur, Juliet. « Armstrong Drops Fight Against Doping Charges. » The New York Times 23 août 2012.