Le jeudi dernier, je suis allée au café français. On était quatre je crois : Claire, Erika, Olaf, et moi. On a parlé de l’art abstrait, le bonbon Reese’s, et les tourments du vieux âge. J’ai appris un nouveau mot, « atelier, » que j’avais déjà entendu plusieurs fois, mais que je n’avais jamais exactement compris. « Atelier » veut dire le studio d’un artiste, et a rapport au sujet français que j’ai choisi cette semaine : Camille Claudel !
Née en 1864, Camille Claudel est une artiste française connue pour ses sculptures et pour ses relations avec le sculpteur Auguste Rodin. Elle est aussi la sœur de l’écrivain et le diplomate Paul Claudel. Encouragée par son père, Claudel a commencé à sculpter très jeune. Quand elle avait douze ans, son père a montré ses sculptures au sculpteur Alfred Boucher, qui l’a présentée à Paul Dubois de l’École des Beaux-Arts à Paris. En 1881, à l’âge de dix-sept ans, Claudel est entrée l’Académie Colarossi est y a établi un atelier de sculpture avec d’autres femmes anglaises. Parce que, pendant ces années, on n’a pas laissé entrer les femmes dans les cours aux Beaux-Arts, Alfred Boucher viendrait les visiter à leur atelier afin de critiquer leur art. En 1883, pendant que Boucher était à Rome, Rodin l’a remplacé à atelier, où il a rencontré Camille. Intrigué par sa beauté et son intelligence passionnée, Rodin l’a invitée à devenir sa collaboratrice. Elle a déménagé dans son atelier, où elle est devenue la seule femme de tous ses apprentis. Depuis les dix ans suivants, les deux ont travaillé côte à côte. Elle l’a assisté à faire les mains pour Les Bourgeois de Calais et à faire plusieurs parties de La Porte de L’Enfer. Pendant cette période, en 1888, elle a construit une de mes sculptures préférées, Sakountala, un plâtre duquel a reçu mention honorable aux Artistes Français en 1888.
L’œuvre et personnage de Rodin faisant toujours de l’ombre à son propre œuvre, Claudel éprouvait des difficultés avec formant son identité artistique au dehors du maître de la sculpture, quoique ses sculptures aient reçu des revues excellentes de Paul Leroi, un critique de l’art, et Mathias Morhardt, rédacteur du journal Le Temps. Au fur et à mesure, son affaire avec Rodin est devenue plus tendue. Il a refusé de quitter Rose Beuret pour Camille. Dans une de ses lettres, son frère, Paul Claudel, fait référence à sa sœur avant provoqué l’avortement ; en 1892, elle a quitté la maison de Rodin. L’année suivante, elle a commencé à soupçonner que Rodin volait ses idées artistiques. Pour les dix ans suivants, elle a vécu dans l’isolement, avançant à grand-peine. Ventes de son art se réduisaient, aggravant ses difficultés. En 1905, après avoir accusé Rodin d’avoir volé une de ses statues et d’avoir envoyé deux hommes à la tuer, elle a arrêté d’exposer ses œuvres et a commencé à détruire des modèles en argile. Elle habitait dans la crasse de son appartement, barricadé dans son atelier. Plusieurs ans plus tard, en 1913, Paul l’a fait interner dans Ville-Évrard, un hôpital psychiatrique. Elle y est morte de faim en 1943, à l’âge soixante-dix huit ans, après que l’occupation allemande a lancé une famine dans les hôpitaux psychiatriques français.
Puisque 1980, quand le metteur en scène Anne Delbée a crée une pièce sur sa vie, on a commencé à la redécouvre et réinsérer l’étude de son œuvre. Le livre, Camille Claudel, de Reine-Marie Paris (1984) et le film du même nom, réalisé par Bruno Nuytten (1988), ont revigoré aussi l’intérêt dans Claudel. Aujourd’hui, quelques-unes de ses sculptures sont exposées au Musée Rodin, à Paris.
Mes Sources:
Cooper, B. « Camille Claudel : Trajectory of a Psychosis. » Med Humanities 34 (2008) : 25-29.
Witherell, L. « Camille Claudel Rediscovered. » Woman’s Art Journal 6.1 (1985) : 1-7.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Camille_Claudel