J’adore le documentaire « La marche de l’empereur ». Il y a beaucoup de versions de ce film. L’original est en français mais la version que j’ai vue est en anglais. Il y a quelques différences entre les deux. Par exemple, dans l’original, les manchots parle avec l’un l’autre. Le dialogue est dans la première personne. Mais, dans la version en anglais, la narration de Morgan Freeman est dans la troisième personne, comme la voix de Dieu. Un film documentaire sur la nature comme ceux-là à la télévision. Mais ce film m’a touché beaucoup parce que l’histoire est très humaine. Des observations des manchots sont racontées comme un récit humain avec l’amour et la perte, le sacrifice et la persévérance. L’habitat des manchots empereurs est l’Antarctique, l’endroit le plus dur de la Terre à habiter, le plus froid, le plus sec, le plus venteux. Les conditions sont très rigoureuses, mais les manchots trouvent les moyens pour survivre et continuer leur lignée et reproduction et protéger les enfants. En hiver, ils se tiennent dans une foule pour garder la chaleur. Beaucoup des manchots ou des œufs meurent mais en fin, la vie gagne.

En hiver, ils se tiennent dans une foule pour garder la chaleur.
Le tournage de ce film est très difficile. Le réalisateur Luc Jacquet est son équipe y restaient pour 13 mois. Ils devaient porter six épaisseurs de vêtements. La température moyenne est -56°F à -49°F ou -49°C à -45°C. Mais la température descend en hiver, -81°F à -76°F ou -63°C à -60°C. Le vent est cruel aussi.
Alors, c’est un nouveau idiome, « il fait un froid de canard » quand il fait extrêmement froid.
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odard), Amélie (très inventif visuellement), The Artist (muet, noir et blanc), Le scaphandre et le papillon (la belle cinématographie), les films de Jacques Audiard, Agnès Varda, etc. Néanmoins, entre les réalisateurs français, Luc Besson est peut-être le plus Hollywood, le plus réussi commercialement du tout.




Cette semaine je vais discuter Roland Barthes, un critique français très important. Entre ses œuvres, j’aime beaucoup les deux : « La mort de l’auteur » et le mythe. Dans « La mort de l’auteur », il dit que l’auteur n’est pas la source de sens ou signification. Quand on interprète un œuvre, on normalement recherche la vie de l’auteur pour découvrir ce que l’auteur veut dire. Mais pour Barthes, le sens n’est pas limité pas ce qui se passe avec l’auteur. Le sens est infini. Le lecteur peut comprendre un livre basé sur ses expériences personnelles. Barthes défie l’autorité de l’écrivain en déterminer la signification. Selon lui, il n’y a pas de signification finale ou correcte.
Néanmoins, beaucoup de personnes pensent que le film est un truc pour se profiler comme un film d’art qui fait appel aux critiques. Moi, avant que je l’aie vu pour la première fois en janvier, j’avais eu des grandes espérances pour le film et son ambition. Donc, après je l’ai vu, j’étais un peu déçue. En dépit de sa forme, le contenu du film fait appel au public avec beaucoup de danses, un chien mignon et loyal, et un amour léger. Ne vous méprenez pas ! J’aime bien légèreté mais dans ce cas, je cherchais profondeur dans le film, qui peut me faire penser très forte. Cela ne s’est pas passé. J’ai souhaité que le réalisateur fasse quelque chose plus audacieuse. Plus tard, j’ai découvert que Michel Hazanivicius n’avait pas fait des films qui se prennent au sérieux. J’ai vu ses deux films « OSS 117 : Le Caire, nid d’espions » et « OSS 117 : Rio ne répond plus », qui sont drôles, offensifs et courus.



