Entre les murs: un film qui n’enrobe rien

Salut mes amies. J’espère que vous allez bien et que vous aimiez vos cours. J’ai hâte de toutes voir au dîner demain sur Skype !

Pendant les vacances de Noël, j’ai regardé le film Entre les murs, puisque il me fallait le manquer le semestre dernier quand Claire l’a montré. Ce que puis-je dire ? Un film de Cantet sur le sujet de l’éducation, j’étais destinée à l’aimer. Fondé sur le roman écrit par François Bégaudeau, Entre les Murs, qui est fondé lui-même sur les expériences de Bégaudeau, le film du même nom raconte l’histoire d’un prof qui enseigne le français à une école dans une banlieue où habitent une majorité d’immigrés. Ce film et Être et avoir, l’autre film français sur l’éducation dont je parlais sont très différents l’un de l’autre. D’abord, Être et avoir est une documentaire, et Entre les murs un film fictif. Dans le premier, le maître est un modèle de la rationalité et la patience. Il résout les conflits entre ses étudiants et leur donne plusieurs fois des instructions sans se mettre en colère. Il est l’instituteur idéal. M. Marin, d’un autre côté, ne l’est pas exatement. Mais tant mieux ! En fait, j’apprécie l’effort fait par les scénaristes (Laurent Cantet, Robin Campillo, et François Bégaudeau) de présenter une personnage compliquée.

Regarde la bande-annonce ici.

Le conflit du film tourne sur le rapport que M. Marin a avec ses étudiants. Un jour, il demande à Khoumba si elle pourrait lire un extrait du Journal d’Anne Frank. Elle refuse parce qu’elle dit que le prof la singularise. Après le cours, M. Marin la force à demander pardon. Elle refuse encore, ils disputent, elle le demande. Cependant, en partant de la classe elle se moque de lui en disant qu’elle n’était pas sincère. Le jour suivant, M. Khoumba donne une lettre à M. Marin. Elle lui dit qu’elle ne parlera plus dans son cours et qu’elle en a marre d’être maltraitée. Tandis que Khoumba a manqué de respect, sa lettre rappelle le souvenir de M. Marin agissant comme si les avis de ses étudiants ne sont pas importants. Moi, je suis d’accord qu’il la fallait lire du livre. Je fais référence à un autre moment où M. Marin méprise les suggestions de Khoumba et Esmerelda d’utiliser plus de noms qui réfléchissent la culture des étudiants en enseignant et le moment où il n’avait pas pris en compte le toilé que ses étudiants ont fait sur étudier un style aussi démodé que l’imparfait du subjonctif, lequel, selon les étudiants, personne ne parle plus. Je pense que Khoumba s’est montrée irrespectueuse envers M. Marin car elle sentait qu’il manquait de respect envers elle.

 

M. Marin indique avec son index

L’incident qui représente le conflit central du film se présente quand Souleymane, un étudiant dont les parents sont maliens, part de la classe à cause d’une querelle animée provoqué par le foot et M. Marin, qui a insulté Khoumba et Esmerelda en leur appelant des « pétasses ». M. Marin prend Souleymane au bureau du principal, qui décide que Souleymane doit avoir une audition disciplinaire pour voir s’il faut qu’il soit expulsé. À l’audition, M. Marin défend Souleymane, en affirmant qu’il ne mérite pas l’expulsion. M. Marin croit que Souleymane est à la traîne de ses autres étudiants, mais il croit aussi qu’il est capable du progrès, comme justifié par son projet d’autoportrait. En dépit de ces raisons, le tribunal l’a expulsé. Par conséquent, il est possible que le père de Souleymane va l’envoyer au Mali. Après tout, M. Marin ne peut pas le sauver.

Moi, j’aime ce film parce que les étudiants et le prof les deux sont quelquefois irrespectueux. Cela me frappe comme réaliste. Il n’y a pas de méchant ni de victime. Je pense d’acheter le livre, Entre les murs, qui a inspiré ce film. Peut-être il m’aidera dans la première année de l’enseignement.