Le film de la semaine dernier, c’est « The Artist », le premier film français qui a gagné la récompense du Meilleur Film dans les Oscars. C’est un phénomène parce qu’aussi, c’est un film muet en noir et blanc. Il y a un débat autour que ce film mérite ca récompense très importante (comme tous les gagnants des années précédentes). Mais « The Artist » attire beaucoup plus d’attention probablement à cause de sa forme. De nos jours, il semble que la plupart des films produits ait des technologies les plus nouvelles et impressionnantes, comme CGI, 3D, etc. pour étendre les possibilités de la production de film. Au contraire, « The Artist » a fait l’opposé. Il embrasse les limites à l’origine du cinéma, avec la pellicule du format 1 :33 :1 et la manque du son et de la couleur. C’est un essai louable parce que je sincèrement crois que la créativité vienne des limitations.
Néanmoins, beaucoup de personnes pensent que le film est un truc pour se profiler comme un film d’art qui fait appel aux critiques. Moi, avant que je l’aie vu pour la première fois en janvier, j’avais eu des grandes espérances pour le film et son ambition. Donc, après je l’ai vu, j’étais un peu déçue. En dépit de sa forme, le contenu du film fait appel au public avec beaucoup de danses, un chien mignon et loyal, et un amour léger. Ne vous méprenez pas ! J’aime bien légèreté mais dans ce cas, je cherchais profondeur dans le film, qui peut me faire penser très forte. Cela ne s’est pas passé. J’ai souhaité que le réalisateur fasse quelque chose plus audacieuse. Plus tard, j’ai découvert que Michel Hazanivicius n’avait pas fait des films qui se prennent au sérieux. J’ai vu ses deux films « OSS 117 : Le Caire, nid d’espions » et « OSS 117 : Rio ne répond plus », qui sont drôles, offensifs et courus.
Malgré, je l’aimais beaucoup plus la deuxième fois parce que je savais que c’est le sorte de film qui me fait sourire, pas penser. Il me fait nostalgique pour des années anciennes et pour la beauté du cinéma. « The Artist » est très charmant, et Jean Dujardin est un gentilhomme français très suave.
L’un des rares films récents que ma femme et moi sommes allés voir ensemble, et que j’ai beaucoup aimé. C’est vrai que l’histoire est relativement banale (un petit chien mignon, une intrigue pas très profonde), mais ou pourrait voir cela comme un élément qui ajoute à l’authenticité du film. On pourrait dire la même chose de tous les films muets de Buster Keaton, après tout, et d’une bonne partie des films de cette époque, ou le cinéma était pour amuser, pour distraire. C’est peut-être pour Hazanivicius une occasion de dire que oui, je fais des films pas très sérieux, des films qui amusent, qu’on ne prend pas au sérieux, mais que cela fait partie d’une longue tradition?
D’accord pour la choréographie: extraordinaire, tout à fait dans la tradition de Fred Astaire et Ginger Rogers, dans la période qui a remplacé les films muets, des films pas plus profonds que celui-ci!
C’est très bien analysé Frankie ! Je suis d’accord avec toi, c’est un film sans prétention philosophie et sans grande profondeur. Mais je suis transportée par toute l’atmosphère du film. J’adore particulièrement la scène de danse finale. Elle me met toujours de bonne humeur. Je ne peux qu’imaginer le travail des acteurs pour arriver à faire ça !
http://www.youtube.com/watch?v=Wq_LolIgzm0