Salut à tous!
Quand nous, les élèves, venons plus et plus prêt de la fin de semestre, nos travails deviennent plus et plus nombreux. Même quand on parle de la vie dans la maison française, c’est impossible d’éviter les programmes de nous ; c’est pour cette raison que nous n’avons pas ensemble dîné cette semaine. Mais c’est la vie… (Et je trouve que je le dit trop souvent maintenant)
Mon sujet de cette semaine est aussi un peu pessimiste. Je vais parler de film noir, un phénomène cinématique qui était naturellement américain mais qui était, aussi naturellement, français et allemand. En fait, le nom de ce mouvement cinématique américain est (clairement) français, et les premiers critiques qui ont essayé au défini étaient aussi français (Nino Frank, qui a crée le nom « film noir », Raymond Borde et Étienne Chaumeton, qui ont écrit le livre Panorama du film noir américain 1941–1953).
Donc, qu’est-ce que c’est, le film noir, le cinéma américain qui était adoré par des critiques français ? C’est difficile à décrire, vraiment, mais je peux essayer : les films noirs sont des films qui sont, peut-être, nihilistes, sombres, violents, sexuels, oniriques, et fous. Les personnages existent dans les villes désolées et dangereuses, où la violence imprègne la vie normale – où l’obscurité et les ombres sont partout. On peut décrit les films noirs comme des tentatives américaines d’échapper au monde d’après-guerre.
Mais pourquoi l’intérêt française ? Quelques critiques pensent que les français dans cette époque avaient besoin de films américains après le règne de « Vichy France » pendant la seconde guerre mondiale. Mais, quand les français ont reçu les films qu’ils ont manqués, ils ont trouvé quelques choses qui les ont fascinés : des thèmes sombres, des intrigues torts, des « femmes fatales ». Et donc, la France ont donné un nom à ce mouvement : « film noir ».
Si on n’a jamais vu un film noir, c’est difficile à expliquer le monde qu’ils présentent. Le monde vexant et affreux de Vertigo (souvent considéré comme le chef d’œuvre d’Alfred Hitchcock), la femme destructive et fatale de Kiss Me Deadly, le désir de The Maltese Falcon, et les détectives durs à cuire qui sont toujours attaqués par ces mondes sont des images inévitables dans film noir.
Très bien expliqué et écrit Earl! Bravo! Je connais Vertigo que j’aime beaucoup par contre je n’a jamais vu “Kiss Me Deadly.” Il faut que je le regarde!
On dit que David Lynch appartient au style “néo noir,” non? Que penses-tu de ses oeuvres?