La semaine dernière je vous ai parlé de la Normandie, maintenant nous allons voyager dans un endroit un peu plus… exotique ! Direction… la Réunion ! J’ai choisi ce sujet car, en plus du fait que l’on parle français là-bas, ma famille y a habité pendant 3 ans (et je suis née 4 ans plus tard, aucun commentaire… mais j’irai un jour !!). Ne connaissant donc pas très bien cette île paradisiaque de l’Océan Indien (près de Madagascar), j’ai écrit hier à mes parents et à mes frères qui y ont été très heureux, de me dire ce qui les a le plus marqués là-bas : pour des enfants entre 7 et 11 ans c’était bien sur les paysages merveilleux et impressionnants des volcans, les grandes randonnées en montagne, les visites des petits poissons de toutes les couleurs dans les coraux, des frayeurs avec les gros babouk (énormes araignées), les marches sur le feu (tradition réunionnaise venue d’Inde) et surtout le métissage culturel réunionnais !
La Réunion est composée d’une mosaïque de communautés ethniques, cultures, rites religieux, cuisines et musique qui se côtoient pacifiquement : la population réunionnaise se compose d’indiens, d’européens, d’africains-malgaches chinois, chinois, comoriens, elle est le fruit d’arrivées successives de migrants, colons, esclaves, travailleurs, marchands…La Réunion compte aujourd’hui 800 000 habitants. D’abord découverte par les Portugais au XVI° siècle, elle est aussi un relais sur la route des Epices pour les Anglais et les Hollandais. En 1642, elle devient une possession française et prend le nom d’île Bourbon (nom de la famille royale française), avant de s’appeler île de la Réunion sous Napoléon. En 1946, elle passe du statut colonial à celui de Département d’Outre-Mer (DOM), numéro 974 : un DOM est une collectivité territoriale intégrée à la République française et disposant des mêmes droits et pouvoirs que les régions de la France métropolitaine.
Comme je le disais au début, la Réunion est une société métissée depuis sa création et le brassage linguistique du français avec les langues africaines, asiatiques et malgaches a donné naissance à la langue du « Créole », qui est devenue la langue maternelle des Réunionnais. Par exemple, les Réunionnais ont donné des noms créoles aux différentes communautés : « Sinoi » pour Chinois ; Malabars pour les « Tamouls »; « Zarabs » pour les Indos-Musulmans ; « Cafres » pour les Africains-Malgaches ; et « Zoreils » pour les Français de la Métropole (ils tendent l’oreille pour comprendre le Créole).
Coté musique (et oui parce qu’à la maison française c’est quand même un des sujets préférés), la culture créole a donné la « Séga », une danse de salon costumée et rythmée avec des instruments occidentaux, et le « Maloya », une musique nostalgique jouée dans le passé par des esclaves africains de l’île.
Quelques phrases en créoles =)
– « Alon bat karé » : Allons-nous promener
– « Dalon, dalone » : Ami, amie
– « Fénoir » : la nuit
– « Kosa in soz » : Qu’est ce que c’est ?
La Réunion est magnifique! J’y suis allé il y a dix ans pour faire de la randonnée avec ma famille. On y a vu des paysages inoubliables!
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Ça c’est très intéressant! Je n’ai jamais entendu de cette île! Il y a trois ou quatre années, ma cousine est allée en Haïti pour enseigner la musique à des enfants. Pendant l’été quand elle était là, elle apprendre un peu de la Créole Haïtien. C’est bizarre pour moi parce que c’est presque français, mais pas vraiment.