« La Haine » est un film emblématique du banlieue cinéma. Fait en 1995, « La Haine » présente un portrait terreux de Paris et sa banlieue. Le film est en noir et blanc. Le réalisateur est Mathieu Kassovitz dont on se souvient Nino Quincampoix dans « Amélie ». « La Haine » dit l’histoire de trois jeunes amis des minorités différents, Vinz (Vincent Cassel) un juif, Hubert, un noir et Saïd, un maghrébin. Ils habitent dans une HLM en banlieue parisienne. Les événements du film se déroulent après une émeute, où un policier a sérieusement blessé leur ami, Abdel Ichaha, qui est resté dans un coma. Vinz trouve un revolver de ce policier, avec lequel il veut tuer le policier si Abdel est mort. Alors, les trois amis vont sans but surs des rues de Paris et rencontrent beaucoup de personnes. Dans le clip suivant, les trois tombent sur une fête des parisiens sophistiqués, où ils ne sentaient pas à leur place et une querelle se passe tout à coup.
Le fin est tragique, mais je pense que la citation de Hubert décrit le mieux ce film. Il est comme une chute libre un homme du sommet d’un bâtiment. Quand il est dans l’air, il pense « Jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage. Le film est une chute libre de Vinz, Hubert et Saïd. Les choses semblent bonnes, au moins tolérable mais la violence, la haine, la friction du fin sont inévitable.
Dans le clip suivant, Vinz dit « C’est à moi que tu parles ? » comme Robert de Niro dans « Taxi Driver »
Je connais bien ce film Et je l’aime beaucoup. Tu te rappelles, je l’avais présenté pour un CLP il y a quelques années. Comme le temps passe vite! J’ai écrit un article avec une amie sur la représentation de la migration dans le film français depuis 2006 (l’article n’est pas encore publié) mais c’est intéressant parce que la représentation est, à mon avis, de moins en moins liée à la violence des banlieues comme ça l’était dans “La Haine” par exemple. On pourra en parler ce soir.
Robert de Niro a l’air si jeune!!