Le petit Nicolas

Aujourd’hui, je me réfléchissais et je me réfléchissais. Ce dont puis-je parler ? Proust ? Non, je ne suis pas d’humeur de raconter l’histoire d’une vie. Debussy ? Même problème. Mais attends ! J’ai compris ! J’écrirai sur un de mes sujets français préférés : le petit Nicolas, en personne ! Je ne sais pas si vous le connaissez. C’est un personnage fictif crée par René Goscinny (et dessiné par Jean-Jacques Sempé) qui joue le rôle principal dans plusieurs livres, comme Le petit Nicolas, Les récrés du petit Nicolas, et Le petit Nicolas et les copains.

Dans tous les récits, le petit Nicolas et toute sa bande sèment un joyeux désordre et une belle zizanie partout où ils passent. Pour que vous pussiez mieux comprendre ces histoires et l’esprit génial de Goscinny, je vous présenterai la distribution de caractères. Le premier, bien sûr, c’est le petit Nicolas, qui a environ huit ou neuf ans. Comme narrateur, il est le grand critique de tout. Ses observations sont très perspicaces et ses descriptions sont toujours amusantes. Il comprend bien le monde et le comportement des gens. Ensuite, nous avons Alceste, qui est le meilleur ami de Nicolas. Alceste est très gros parce qu’il mange tout le temps. Il aime en particulier les tartes et les biscuits. Agnan est le chouchou de la maîtresse parce qu’il est le premier de la classe. Agnan se plaît à faire des problèmes d’arithmétique. Geoffroy a un papa très riche qui lui achète toutes les choses qu’il veut. Il est un enfant gâté et égoïste. Il n’écoute jamais la maîtresse. Il y a aussi Eudes, qui est la petite brute du groupe. Il est très agressif. Eudes aime donner les coups de poing sur le nez. Il fait toujours peur. Finalement, il y a Rufus. Rufus aime lancer des disputes. Il se plaît à souffler dans son sifflet pour agacer les autres.

Geoffrey (portant l'écharpe rouge) : mon genre d'homme!

Geoffrey (portant l'écharpe rouge) : mon genre d'homme!

J’ai lu un extrait de Le petit Nicolas et les copains quand je suivais le cours de français 201. C’était la première fois que je me prenais à vouloir lire plus de quelque chose écrite en français ! Je recommande ces livres à n’importe qui essayant d’apprendre le français (après avoir atteint un certain niveau, bien sûr) ; ils m’ont beaucoup aidée avec ma compréhension.

Le jeudi dernier, je suis allée au café français. C’était bien passé ; on était six : Melisa, Melissa, Claire, Olaf, Dr. Bessy, et moi. Melisa nous a dit qu’elle vient d’avoir chirurgie sur sa mâchoire et qu’elle ne peut pas étudier à l’étranger car il la faut rester aux Etats-Unis depuis une année afin qu’elle puisse visiter le médecin chaque mois. C’est horrible, ça ! Aussi au café, Claire, toujours méchante, s’est beaucoup moquée de moi parce que je ne pouvais prononcer « chirurgie, » ni « l’écureuil.» Ah ah, comme j’aime fournir l’amusement aux autres !

FRANCKY-PapaGateau

J’ai trouvé une nouvelle expression que je voudrais partager avec vous : « papa gâteau, » qui veut dire un père qui est affectueux et débonnaire. Il choie ses enfants, mais pas trop. C’est plus bénin que dire qu’un père gâte ses enfants. Par hasard, « Papa Gâteau » est aussi le titre d’un album fait par Francky Vincent, chanteur guadeloupéen.