Cela ne sert à rien de pleurer

C’est le temps de dire « Au Revoir » à beaucoup de choses. Par exemple, à ce blog, à mon émission de télévision préféré, Ugly Betty, et à notre dîner chaque mardi soir. En plus, dans deux semaines, je dois dire « Au Revoir » à Furman, à mes amis, à mes profs, à tout. Je sais que ce n’est pas « Adieu » mais je sais aussi qu’on n’aura plus les mêmes moments comme avant. Presque tous mes amis habitent loin de moi donc on doit faire un effort si on veut garder le contact après Furman. J’espère que je ne pleure pas mais je sais que quand le moment arrive après qu’on reçoit des diplômes et on réalise que c’est vraiment la fin de Furman, je vais pleurer comme un bébé. Mais c’est le temps de quitter Furman bien sûr. Mes quatre années sont finies. Je me sens vielle maintenant.

Quand je me retourne à mes expériences à Furman, je réalise que j’ai beaucoup changé depuis les quatre années. Dans ma première année ici, j’ai détesté Furman. J’ai eu le mal du pays. Je n’ai pas décidé de quoi faire comme spécialité. C’était difficile pour moi de m’adapter à Furman. Cela a changé un peu dans mon deuxième année ici. J’ai coupé mes cheveux très courts et j’ai essayé de trouver un sens de moi-même. J’ai fait des études en chimie (je voulais être médecin comme mon père), en français, et aussi en psychologie. J’aimais mieux la psychologie que la chimie (bien sûr) mais j’aimais le français le plus. Donc, à la fin de ma deuxième année ici, je me suis spécialisée en français et aussi en psychologie. J’ai laisse tombé la psychologie dans ma troisième après je suis rentré chez Furman après un semestre en France. C’était un choix difficile. J’aime beaucoup la psychologie. J’ai suit trois cours le semestre après la France. Ce n’était pas si difficile de prendre trois cours de psychologie comme on croit parce qu’on trouve que les informations de chaque cours mêlent de temps en temps.

Cela m’amène à ma quatrième année, la meilleure année de loin. J’ai rencontré des bons amis comme Pierre-Antoine, Lauren, Peter Xie, Tomo Satou (l’assistant à la Maison Japonaise), et la liste continue. Quelques de mes relations s’améliorent avec des amis que je connais depuis longtemps. Je réalise que je pense au début de mon carrière à Furman quand je suis tout près de la fin. Je me souviendrai toujours de mon premier jour ici avec ma colocataire et notre chambre à Poteat. Donc, ce n’est pas le temps d’être triste mais heureuse parce que j’ai eu des bons temps ici. Cela ne sert à rien de pleurer.

Juste ce lundi, j’ai joué « Pommes à Pommes » avec Pierre-Antoine et d’autres étudiants de la Maison Française. C’était le dernier « Fun in French ! » On s’est bien amusé. J’ai choisi les cartes qui me mettent à rire. J’aime beaucoup rire comme vous savez !

Dans mon cours de M. Allen, on lit une petite histoire d’Albert Camus intitulé « l’Hôte. » Je vais écrire des choses à propos de lui. Albert Camus (1913-1960) est un des écrivains bien connus en France et même en ce monde. Dans sa vie, il était romancier, essayiste, et dramaturge. Il est né en Algérie. Il est un « homme révolté » par l’absurdité de la vie. Il cherche des morales qui lui permettent de supporter la vie. Quelques de ses œuvres incluent : « Le Mythe de Sisyphe (1942), » « Caligula (1944 ; une pièce), » « La Peste (1944), » et « L’Exil et Le Royaume (1957) » qui est un recueil de six nouvelles. «l’Hôte » vient de cela.

Donc, c’est tout pour mon dernier blog pour la Maison Française. Mais peut-être ce n’est pas la fin…